Elodie Bernard (Regard B, commissaire d’exposition et directrice artistique) pour La peau de l’ours, Bruxelles, Avril 2018
Dans une palette reconnaissable de couleurs vives et de verts dominants, Julie Susset superpose et fait dialoguer des souvenirs de natures qu’elle s’invente. Parcs, serres tropicales, arbres qui bordent les rues, sont tout autant de natures construites et ordonnées par l’Homme dont la jeune peintre s’empare. Comme une nécessité, la peinture s’est imposée à Julie Susset. Autodidacte, elle a recommencé à peindre lorsqu’elle était à Paris et a trouvé en ces représentations végétales comme un souffle nouveau. Un besoin de s’évader, un besoin de retour aux choses simples, qui nous laisse entrevoir le côté anxiogène que peuvent avoir les très grandes villes sur la création artistique. Dans des all over où la peinture jaillit, coule, s’étire, il est question de matière, de couleur et surtout de gestes. Dans une grande liberté offerte par le médium qu’est la peinture, Julie interroge les fantasmes, la façon dont notre imaginaire les construit et parfois sature de cette idéalisation.
Textes d’exposition
- Souffle
- Bird
- De tout il resta trois choses
- Aux Souffles, Aux Terres, Aux Mers, Aux Lumières
- Matière et sentiments
- Pour Parler d’Elle
- Sex on the beach – Stirred not shaken
- Evasion tropicale
- La passion sincère
- À la recherche de l’accomplissement
- Un Regard sur les Arts